Kearney

I. Identité.
Nom : O’Slaiburn
Prénom : Kearney
Age : 27 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Métier :Ancien bateleur de foire et arnaqueur en tout genre, il est maintenant proprio’ et seul animateur d’un petit salon où se réunissent mystiques et croqueurs de sensation en tout genre.
Clan : Aucun, mais il cherche désespérément à nouer des relations avec tous ceux qui lui semblent être utile, notamment les Illuminati(s ?j’ai aucune idée du pluriel de ce mot u.u. Bref, je sais très bien qu’il peut toujours courir et c’est plus drôle comme ça.)


II.Histoire :

Famille : Les valeurs familiales sont pour ainsi dire inconnues par Kearny. Enfant unique d’une famille de petite bourgeoisie, il a rompu tout contact avec son père, propriétaire d’une grande poissonnerie, et sa mère.

La K(earney)-chronologie.
Parce que mon histoire est imprécise, confuse, en un mot pas terrible, parce qu'il faut bien se rattraper quelque part, parce qu'il faut bien se distinguer en quelque chose, et puisque parce qu'après tout ça m'amusait, c'est Mon background et j'en fais ce que je veux >.< ... Une petite historique !
1793
1820

Histoire:

Prélude :

La foule se pressait et s’écartait successivement comme le cœur d’un vieux tachicardiste. Les rues étaient combles, et les passants, enivrés de bonheur de se retrouver, criaient à tue-tête. Penchée sur une fenêtre au troisième étage d’une maison, une goualeuse l’entraînait de sa voix chaude et rocailleuse dans des rengaines centenaires que le peuple reprenait de plus belle.
Soudain, une voix s’éleva au dessus de tout cela, suscitant, à défaut du silence, du moins l’intérêt du tout la ruelle. Impossible, me diriez vous ? Exploit digne d’une fable épique, d’un conte populaire ! Non, c’était le métier de …, celui de bateleur.
Poussons plus loin dans l’extraordinaire car ce bateleur n’est qu’un vieillard d’un mètre, claudiquant sur sa canne qui lui monte jusqu’au front ! Quelle est trompeuse cette taille, car sa voix s’élance et s’étire sur des hectares de ruelles et comme une élastique, claque ! aux oreilles de la foule !
« Hé bonne populasse, amenez vos mirettes par ici ! »
Quelques minutes de silence suivant cette harangue, quelques minutes d’attente, stratégiques, n’importe quel orateur le sait ! Et notre bateleur pousse un jeune homme devant l’assemblée ! Celui-ci est maigre, nerveux mais pas intimidé, une cascade de cheveux auburns s’emmêle sur sa nuque rachitique, il doit environner les quinze ans, déduisons à son costume –on dirait un soldat de plomb en fanfare- et la grosse caisse callée sur sa hanche qu’il est bateleur lui aussi. C’est le héros de notre histoire.
« Vous l’appellerez Kearny, il est fils de marchand de poisson mais son père ne doit pas connaître le genre de poiscaille qu’il va nous présenter ! »
Une grosse bourrasque projette l’enfant encore d’avantage à l’avant de la « scène ». Un ricanement amusé parcoure le public comme une rumeur. C’est vrai qu’on dirait une sorte d’oiseau avec du plomb dans l’aile ! Et quel oiseau : un freluquet qui tombe tout droit du nid, battant joyeusement ses ailes dans le vide. Plutôt maladroit quoi ! Le vieux bateleur frissonne, visiblement plus inquiet que son protégé ! Le gosse titube, puis commence
« En effet, mesdames et monsieur ! … Ouvrez bien vos yeux, et surtout ne les fermez pas ! L’horreur peut vous envahir, et la monstruosité venir à bout de votre sensibilité … Mais toutes les foules du monde ne se précipiteraient-t-elles pas car … La voici, la voilà, la première horreur du monde extraite toute droit des océans, vivant dans un monde où glace et eau fusionne ! A mi-chemin entre cet homme poilu que les chintocs vous content, et les horreurs de nos Lochs … Le voici ! »
Le voici en effet !
Ce fut d’abord la violente odeur de poisson passé qui toucha en plein nez les spectateurs et enfin il apparut ! C’était une énorme masse d’écaille qui, en bête docile face au fouet du dresseur, un grand type à tête de brute, sortait d’une vielle tente sur ses pieds minuscules. Les dents étaient ciselées comme le bec d’un espadon, longues et étrangement penchées vers l’avant. Ses yeux étaient jaunes, comme ceux des requins trépassés que l’on voit sur l’étale des poissonniers. Et son crâne …Ah ! Son crâne ! était surmonté d’une touffe de cheveux blancs noueux qui lui conférait un semblant dérangeant d’humanité.
Toute l’assemblée fut parcourue d’un frisson ! D’effroi, peut-être, mais je connais ce genre de foule, et ce frisson tenait plus d’un excitement étrange, d’une fierté commune, celle d’avoir soumis la bête ! Ce sentiment-là, je le connais bien, et il fait la fortune des forains comme nous !
Je disais toute l’assemblée, mais cela n’est pas exactement vrai. Le vieux n’avait d’yeux que pour son jeune oiseau. Il se débrouillait pas mal ce petit et c’est avec un sourire tendre et nostalgique qu’il écoutait ses commentaires maladroits, mais astucieux :
Quel courage, il avait toute l’audace de l’adolescente. Il le voyait s’avancer vers le monstre et commenter son anatomie avec une trempe tout ce qu’il y avait de plus forain (ah que j’aurais aimé décrire ce passage T.T, mais pas le temps ><) ! Ah il allait pouvoir partir tranquille ! ….

Un peu plus tard dans la soirée, dans la vieille tente :

« Et une bouteille pour le p’tit nouveaux ! C’est moi qui paie. »
La moitié de la troupe foraine, et celle-ci était impressionnante, elle réunissait des dompteurs à l’air fauve, des femmes toutes les plus exotiques et excentriques que les autres, ainsi qu’un lanceur de couteau –ses ongles, aussi pointus que ses lames, perçaient insouciamment la toile de la tente.-, observait Kearny fixement.
Celui-ci se reposait, avachi, un sourire satisfait aux lèvres : Il avait passé l’épreuve initiatique, il était passé de l’autre côté de la tente !
« Alors, petit, là chapeau ! T’as compris toute l’essence du métier de forain ! Les gens pensent tous que c’est simplement une espèce de faire-valoir de la troupe ! C’est vrai …
-....si y’avait vraiment un poisson ouais ! – et il secoue narquois une vieille cape en écaile.-mais ces pigeons n’ont vraiment rien compris, et tant mieux d’ailleurs !
En fait un bateleur, c’est un peu comme le magicien de l’arnaque ! Parce qui irait nous croire nous et notre pauvre bouilloire à faire vaporiser de l’huile de poisson moisie et nos restes d’arrêtes de baleines hein si y avait pas quelqu’un pour jouer le premier pigeon et pour montrer où autres comment se faire arnaquer hein ! Moi je dis : vive le roi de l’arnaque, Kearny yep’ ! »

Seize ans. Le cigare à la bouche, il le siffle maladroitement bien sûr, il a seize ans. Seize ans, encore ? Pourtant, il y a des jours où l’on grandit si vite, plus vite que durant bien des années. Aujourd’hui est un jour comme ça. Loin, bien loin, les après-midi de langueur dans son lit. Le calme de l’appartement bourgeois de son père. L’odeur de la criée qui lui appartenait. Les effluves de poisson, qu’on respire à l’étouffée, à contre-coeur avant d'un jour, aller "prendre l'air". Un lettre laissé sur le pas de la porte. Adieu papa, au-revoir maman, ce n'était pas votre faute si votre quartier n'était qu'un havre d'ennui et si vos bourses de vieux bourgeois désargentées n'étaient pas dignes de mes poches. A seize ans, on a toujours la fortune de son côté, quelques jours de débrouille et on devient forrain. C'est pas du luxe, mais ça suffit pour le moment.


III.Caractéristiques :

Caractère :
Kearny est avant tout un homme d'affaire complet. Il peut tout aussi bien se faire populiste et harangueur devant les foules aussi bien que d’une solennité et d’une majesté frisant le pédantisme pour ses clients bourgeois. Néanmoins, malgré toutes ses feintes plus ou moins réussies, le vrai naturel de Kearny, celui d’un homme de la rue, gouailleur, spontané, effervescent, parfois vulgaire, refait souvent surface.
Mégalomane et fier de sa soudaine croissance pécuniaire, Kearny aime à jouer les souverains, à exhiber sa richesse et son pouvoir par tous les moyens, à fréquenter les quartiers huppés de Londres. L’orgueil est une facette dominante de sa personnalité. Il n’aime pas qu’on remette en question son autorité, ses compétences, qu’on se moque de lui, qu’on lui donne des ordres, pourtant son statut fragile de nouveau riche et ses devoirs envers ses clients, le pousse souvent à lécher les bottes flambantes de puissants mécènes. Ses employés le verront grincer des dents avant tel ou tel rendez vous important.
Charismatique, homme de passion, doté d’un bagout assez exceptionnel, volontiers affabulateur, Kearny sait animer les passions de son auditoire, ce qui lui est bien sûr très utile dans sa vie professionnelle. C’est un homme d’affaire assez singulier, qui agit plus sur le coup de l’émotion et de la pulsion qu’après réflexion –pour sûr, Kearny n’est pas un intellectuel-, très entreprenant, parfois trop, dynamique, et pas de ceux qui restent derrière leurs bureaux.
Dynamique, nerveux et colérique, mais rarement violent, opportuniste et sans scrupules mais pas fondamentalement méchant, spontané mais pourtant calculateur Kearny est un homme des plus imprévisibles. Tantôt nourrissant l’orphelin afin de rassurer sa conscience, tantôt faisant chanter une de ses employées, ce n’est pas un individu cernable.
Mais comment vous décrire Kearney sans parler de la passion qui l’anime, le paranormal ? Et, oui, il fait partie de ces nombreux londoniens auxquels l’extraordinaire fait tourner la tête. Kearney en a fait son métier, sa passion, son hobby, vous ne trouverez pas une part de la vie de Kearny qui n’en soit pas imprégnés, jusqu’à son appartement, un vrai musée de la bizarrerie !


Description physique :
Ni laid, ni véritablement beau, Kearney n’en garde pas moins une allure et une physionomie plutôt atypique qui se croque en quelques phrases.
Kearny est mince, très mince, osseux, nerveux. De taille très moyenne, ses jambes et ses bras étonnement longs, lui font une allure de géant. Il se balance d’un pied à l’autre, il sautille, il bouge, trésaille et tout d’un coup il se raidit, et le voilà qui porte son cigare à ses lèvres d’une lenteur et d’une élégance visiblement feinte.
Son visage au menton en légère pointe, émacié, un peu osseux, crayeux. Ses grands yeux bruns aux longs cils noirs qui adoucissent la rudesse de sa face, cette mèche auburn sur le front à droit qui toujours échappe aux bandes serrées de son turban. Son turban ? Ah oui, j’oubliais, Kearny n’est pas sobre, loin de là. C’est avec une volubilité enfantine qu’il remarque les yeux des passants se braquer sur ses turbans de soies de toutes les couleurs. Ses turbans et son cigare de grand sultan arabe qui contraste avec l’air du jeune anglais malingre qu’il est …

Particularités : Son attitude excentrique et entre autre, son turban et sa passion pour les cigares (les plus gros et les plus coûteux possibles).


IV.Boite à riens (éventuels rajouts anecdotiques et hétéroclites.)

V.Hors-Jeu :

Avatar : Et j’ai formaté mon ordi entre-temps, donc bref’ plus de lien ni d’image source. Je tente de retrouver ça, c’était un de site asiatiques avec les petits carrés qui font mal aux yeux à force de cliquer dessus, ça je me souviens é.è ...

Vulnérabilités acceptées par le joueur : Pour la lycanthropisation ou la vampirisation, c’est à discuter (avec une très grande chance de refus, j’avoue ^^’), pour les grandes blessures à effets durables idem’, mais pour le reste vous avez carte blanche ^^ !

Comment avez vous découvert le forum? : Il y a quelques mois, un lien en amenant un autre POF ! Enosh. Le dernier était le Poudlard de Umi, il me semble.